Yubaba nous dévoile comment elle est devenue Dominatrice et nous en dit plus sur le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sado-masochisme) et ses pratiques sexuelles qui intriguent les personnes qui ont une sexualité plus ordinaire : les Vanilla.
Une Nounou devenue Domina
Amé : Bonjour Yubaba, merci d’avoir accepté de nous parler de ton histoire et du BDSM. Peux-tu commencer par une rapide présentation s’il-te-plait ?
Yubaba : Avec plaisir. Alors j’ai 30 ans, je suis française, brune aux yeux marrons clair et je suis… Mary Poppins!!! Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, je suis nounou. Je suis une gentille fille qui ne paye pas de mine dans une société tout ce qu’il y a de plus normale, ou pas. Sous mes apparences de petite fille sage (et un peu fofolle) je suis en fait, une Domina, aussi appelé Domme, Dominante, Maîtresse ou Madame ! Dans la vie normale donc, je garde des enfants. Et je dois dire que les deux métiers ont beaucoup de similitudes. « Fais pas ci ! Fais ça ! », on donne des ordres, on décide pour les enfants ou pour le dominé.
Je souhaite témoigner pour expliquer comment j’en suis arrivée là et raconter les anecdotes liées à ce parcours pour en apprendre plus aux lecteurs sur ce monde fascinant et méconnu.
Déjà, BDSM sont les initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme qui désignent des pratiques sexuelles ou une sexualité alternative. On parle de pratiques sexuelles mais le BDSM peut se limiter à des envois de vidéos, des vidéos en live, comme sur Skype par exemple ou à des échanges par SMS, etc. le tout sans aucun rapport sexuel. Par exemple, à une époque, j’avais un soumis qui devait m’envoyer un poème tous les matins en s’inspirant de la journée passée.
Je vais généraliser un peu, mais disons que dans la pratique du BDSM, on a des soumis et des dominants. En général, un soumis n’a qu’un seul dominant, tandis qu’un dom ou qu’une domina peut avoir plusieurs soumis, qu’on appelle aussi sub. Cependant, cela dépend des accords qui sont passés entre les personnes. Même s’il est vrai qu’en général les subs aiment n’appartenir qu’à une seule personne, un peu comme un couple mono-exclusif, certains subs peuvent avoir plusieurs dominants.
Amé : Ça veut dire quoi Vanilla ? Qui appelle-t-on les Vanilla ?
Yubaba : Dans le jargon, on appelle Vanilla les personnes qui ne pratiquent pas et qui ont une sexualité plus conventionnelle ou traditionnelle.
Pourquoi Vanilla (Vanille en anglais, ndlr) ? Car c’est la saveur de glace la plus répandue (rire) ! « Vanille-fraise ou vanille-chocolat ? » nous demande le vendeur de glaces dans son camion l’été à Sainte-Maxime. Vanille c’est classique, tout le monde aime la Vanille.

Amé : Comment as-tu découvert ce monde non-vanilla ? Ce monde du BDSM ?
Yubaba : J’ai commencé à toucher au BDSM en 2018. J’avais alors 27 ans. Avant ça, j’étais en couple mono-exclusif avec un homme, avec qui j’ai vécu pendant trois ans. Nous avions une relation tout à fait normale, puis on s’est séparés. Je suis alors retournée vivre chez mes parents dans mon cocon et ai recommencé à sortir tous les weekends. Un jour, alors que je glandais confortablement dans mon lit, je me suis souvenue avoir aperçu un article sur la vente de culottes usagées. Étrange concept … qui a tout de même attisé ma curiosité. Je suis donc allée voir de plus près de quoi il en retournait. Après avoir lu plusieurs articles et découvert divers sites qui permettent de vendre des sous-vêtements usagés, je décide de m’inscrire sur vends-ta-culotte.com. Finalement, un peu effrayée par toute cette nudité et par le fait qu’il faille présenter une pièce d’identité, je patiente quelques mois avant de finaliser mon inscription et de me lancer réellement.
Qu’on se le dise, vends-ta-culotte.com est un site de boule avec des propositions plus ou moins trash.
Après avoir écumé quelques profils j’ai créé le mien sans trop savoir quoi mettre dedans. Il faut dire qu’entre les filles qui ont un profil à peine rempli et celles qui vendent tout et n’importe quoi (sucettes au caviar, rognures d’ongles, nourriture prémâchée, etc.), il est parfois difficile de savoir comment se positionner.
Finalement, je me laisse guider en répondant au questionnaire :
- J’aime fricoter avec : Filles et Garçons
- Est-ce que suis célibataire : Oui, et c’est très bien comme cela
- Mes hobbies : L’art (peinture, sculpture…), le théâtre, la musique, faire la fête, danser, la moto, le sexe…
- Qu’est-ce qui me rend toute humide : Beaucoup de choses …! Ne serait-ce que le fait de savoir que, d’une manière ou d’une autre, je vous excite! 😉
- L’endroit le plus drôle où j’ai fait l’amour : Forêt ? Cimetière ? Aire de jeu ? Chantier ? … je ne sais pas trop lequel est le plus « drôle »! 😜
- Les bêtises que je fais quand j’ai bu : Hmmm… même sans boire…! ^^
- Mes origines : Européennes
- Ma taille : 1.70 m
- Mon poids : 57.00 kg
- Mes bonnets : B
- Ma pointure de pieds :39
- Ma couleur de cheveux : Brun clair
- Mes yeux : Noisette
- Je ne fais pas : Pas de cam (mais de courtes vidéos lors d’échanges sur Skype / Kik) & je ne montre pas mon visage
Contrairement à ce que je pensais ce ne sont pas mes culottes qui se sont le plus vendues mais mes paroles et mon temps pour discuter. De quelques heures à quelques jours de discussions écrites sur Skype ou Kik, parfois accompagnées de photos plus ou moins hot. J’ai été étonnée car beaucoup de ceux qui prennent des sessions longues (à la semaine ou plus) demandent souvent des discussions normales qui n’ont rien de sexuel, ou tout du moins ce n’est pas constamment sexuel. Au début j’ai trouvé ça triste d’être obligé de payer pour avoir un lien avec une femme. Mais au final, si chacun y trouve son compte, pourquoi pas !
Sur ces sites on trouve des profils divers et variés mais j’ai eu l’impression qu’il y avait beaucoup de fétichistes des pieds et de soumis.
C’est ainsi qu’un beau matin un jeune homme m’envoie un message privé en me demandant d’être sa Maîtresse…!
« Eeeuuuuuuuh…… What?? »
Je n’ai, personnellement, pas grandi sous l’égide de la gynarchie donc ce genre de pouvoir accordé à la femme n’était pas dans mes habitudes. Me sentant même peut-être plus soumise qu’autre chose, j’ai gentiment dit à ce jeune homme que je ne me sentais pas de le dominer car je ne savais pas faire. Il m’a alors proposé un deal : il me dominerait un moment (il se trouve qu’il était Dom avant de devenir Sub) afin de m’enseigner les bases et on échangerait ensuite les rôles. C’est comme ça que j’ai fait mes premiers pas dans le monde de la D/S : la Domination / Soumission.
J’ai donc commencé en tant que soumise sous les directives de Monsieur. Je dois avouer que c’était assez excitant. Je suis une grande curieuse qui adore découvrir de nouvelles choses. Il m’a plutôt vite cernée et sa façon de parler était impeccable. Mais bon, il n’a tenu qu’une semaine ou deux avant de me demander d’échanger. Je n’avais pas vraiment appris grand-chose, mais j’ai accepté.
C’était… laborieux ! En tant que sexothérapeute, je cherchais, en vain, à comprendre comment il en était arrivé là.
Sa relation avec ses parents ? Ses frères et soeurs ? Un potentiel traumatisme ? Bref, que c’était-il passé dans sa vie pour qu’il en vienne à être soumis.
Comme je ne connaissais rien, j’avais pas mal d’a priori et d’idées fausses. En voulant chercher une raison à son comportement, je m’apercevais de l’impact de notre société patriarcale sur nos schémas de pensée. Comme si cet homme ne pouvait pas avoir ce genre de fantasme sans que ce soit lié à un traumatisme. Comme si ça ne pouvait pas être juste normal qu’il veuille être dominé.

La domination en virtuel était pour moi difficile. Déjà il a fallu que j’apprenne à insulter des gens que je ne connaissais pas. Puis j’ai voulu comprendre de quoi ils avaient envie pour leur faire plaisir, avant de réaliser que c’est ce dont MOI j’ai envie qui était en fait important. En fait, souvent, ce qui fait surtout plaisir aux subs c’est de pouvoir servir, être utiles ou utilisés. Certains aiment aussi être humiliés ou rabaissés.
Un jour, alors que je rendais visite à un ami en Suisse, je lui raconte, entre deux éclats de rire, que j’ai commencé la domination virtuelle. Ce dernier me rétorque que c’est beaucoup plus drôle en réel et que je devrais jeter un coup d’oeil à FetLife. Une fois passé le choc d’apprendre que mon ami pratique ce genre de choses depuis déjà un moment, je me connecte sur ce fameux site où je trouverai, d’après lui, « soumis à mon pied » (rire). Les différents profils ont en effet aidé mon imaginaire à se faire une idée sur ce que je pouvais pratiquer.
J’ai créé un profil en tant que Switch, terme qui désigne les personnes qui pratiquent tant la soumission que la domination. J’ai ajouté une ou deux photos au profil, puis j’ai commencé à écumer le site, les photos et les textes qui vont avec. Plutôt déçue des contenus de ces derniers, je comprends comment accéder aux profils des gens et c’est bien plus intéressant. Certains exposent de belles photos, d’autres ont des profils aux contenus très travaillés, poétiques, ou même techniques. D’autres sont quasiment vides. À force de surfer, je trouve le groupe BDSM de mon département. Je décide de jeter un oeil aux profils de ma région.
Soudain, quelle aubaine ! Je vois qu’une rencontre entre membres de FetLife est organisée dans les semaines à venir. Il s’agit d’un Munch, c’est-à-dire une réunion entre des personnes ayant un intérêt pour le BDSM. Celle-ci est exclusivement féminine. Quelle meilleure façon pour commencer que de parler avec d’autres femmes ? C’est rassurant. Je m’inscris.
Deux ou trois jours plus tard en revenant sur le site, stupeur ! Ma boîte mail comporte déjà 30 messages ! Ok, je suis au bon endroit. Quelques dominants, cherchent une soumise. Pourquoi pas, même si je garde en tête que je suis surtout ici pour explorer mon côté Domina. Je remarque qu’il y a beaucoup de soumis qui cherchent une Maîtresse. Parfait !
Je commence à discuter en ligne avec plusieurs soumis qui me demandent des séances de domination. Pas très à l’aise, je leur parle le plus possible pour en apprendre suffisamment sur eux, briser la glace et réduire la distance qui nous sépare. Je commence à m’immerger dans ce monde, à imaginer des choses, à cogiter. Des pensées traversent mon esprit :
Oh My God et si je tombe sur un f*cking psychopathe ?!
En même temps, j’ai tendance à faire confiance à autrui. Oui, Paradoxale, c’est mon deuxième prénom (rire).

Amé : Comment en es-tu arrivée à passer à l’acte physiquement ? Qui était ton premier soumis ou dom ?
Yubaba : Au fil des conversations avec une dizaine d’individus, je me sens plus en confiance avec certains qu’avec d’autres. Je leur propose d’aller boire un verre en public ou me sentant étrangement plus à l’aise, je me rends à leur domicile. L’un d’eux pratique depuis plusieurs années, il écrit bien, me donne pas mal de détails sur sa vie, ses expériences, ses ressentis. Il m’envoie même des photos et des vidéos de ce qu’il a déjà pratiqué. Cet homme m’intrigue. Lorsque nous discutons en ligne, l’excitation monte, j’ai un très bon feeling avec lui. Il me demande de le dominer, me sentant confiante du fait qu’il se soit livré et révélé à moi en parlant de ses envies, j’accepte l’idée. Nous continuons d’échanger sur nos désirs, nos pratiques et nos limites. Je lui demande ensuite s’il a des jouets. Il me répond qu’il en a peu. Étant novice, et peu adepte des accessoires dans ma vie sexuelle en général, je n’en ai pas beaucoup non plus. Tant pis, on fera avec notre imagination. Finalement nous convenons d’une date et d’un début de scénario par message :
– Je t’attendrai en petite culotte et t-shirt de femme à genoux ou 4 pattes derrière la porte d’entrée de mon appartement que je laisserai entrouverte lorsque tu arriveras
– Ok
Quelques jours avant la rencontre, je flippe un peu et lui demande s’il ne serait peut-être pas mieux de commencer par s’asseoir dans son canapé et discuter un peu avant la séance, afin de faire connaissance et de me rassurer avant de commencer la mise en scène. Il me fait gentiment comprendre qu’en faisant cela je risquerai de ne pas réussir à rentrer dans “mon rôle de Domina”. Je décide de lui faire confiance. C’est ainsi que je me retrouve chez mon premier soumis.
Le jour-J arrivant, c’est vêtue d’une jupette rouge, d’un col roulé noir et portant de longues bottes en cuir à semelles compensées que je sonne à la porte et là … rien. Frustration : aaaaaaaaaaah je me suis trompée ? Non l’adresse, le nom, tout est juste. Peut-être que ce n’est qu’un fantasmeur qui m’observe par le judas mais n’ouvrira pas.
Non plus ! De nature très ponctuelle, je l’avais pris un peu de court sur l’horaire. Il ouvre et s’excuse, je sens la gêne qui m’envahit. Je ne sais pas où me mettre et me sens rougir. Je pénètre chez lui. Il avait préparé la scène, poussé quelques meubles, placé un matelas au milieu et rapproché un fauteuil pour moi. Il y avait des plantes sur les côtés et il avait sorti son matos : des objets du quotidien. Je tente de rentrer immédiatement dans mon rôle et lance froidement “dépêche-toi de te changer”. Je m’installe dans le fauteuil tout en sortant avec délicatesse mon propre matériel. Une fois prêt, il s’installe immédiatement à genoux à mes pieds.
Je le dévisage longuement, me laissant ainsi le temps de me calmer et de réfléchir à quoi faire. Qu’on se le dise, j’ai beau avoir imaginé des scénarios dans ma tête sur les gestes, les paroles et les actions qui me permettraient de diriger la séance, une fois sur place ce n’était pas si simple. De plus, je n’avais alors aucune connaissance du BDSM et de ses pratiques. Seulement une vague idée de ce qui pouvait se passer. Et inutile de préciser que je n’ai jamais visionné Fifty Shades of Shit.
Reprenant mes esprits et me laissant aller, je réalise qu’étant Domina, c’est à moi de mener la danse, je dois diriger cette séance, il est à mes ordres, il est à moi.
Je tends la jambe.
– Lèche !
– Oui Madame.
Il se penche et lèche ma botte.

Amé : Whaou c’est un film (rire) et comment se passe le reste de la séance ?
Yubaba : Pour résumer la séance, il lèche mes bottes. Je lui mets quelques baffes de temps en temps. Je l’humilie en le faisant se traîner par terre comme un ver de terre. Je lui demande de se masturber dans ses plantes en position accroupie pour que ça ne soit pas trop confortable.
Comme c’est ma première session, je décide d’être généreuse et lui donne le droit de jouir à la fin de la séance mais seulement sur lui. Je lui demande donc de se mettre à l’envers, les pieds en l’air, pour que son sperme coule vers son visage pour le souiller une dernière fois. Au total, cela dure une heure.
Amé : OK et après la séance , ça s’est passé comment ?
Yubaba : On a bu un coup en fumant et papotant de tout et de rien puis je l’ai utilisé comme taxi pour me déposer en ville. Je suis allée au Munch féminin juste après. Ma culotte complétement trempée…. J’ai compris que la domination m’excitait.
Après cette première séance j’en ai fait bien d’autres… je n’ai cessé d’apprendre au fil du temps. J’ai repoussé mes limites. Aujourd’hui ma curiosité s’est relativement apaisée.
Amé : Est-ce-que tu lui as fait payé cette séance ?
Yubaba : Non, pas celle-ci, mais on a eu de nombreuses autres sessions après et celles-ci étaient payantes.
Amé : Quels sont les tarifs ?
Yubaba : En général une séance c’est 200€/heure. Mais comme il était mon premier et que je l’appreciais je ne lui faisais payer que 100€.
Amé : Et aujourd’hui ?
Yubaba : J’ai mis en pause la domination parce que je suis fatiguée de toujours devoir faire face aux remarques du type :
– « Ah mais vous êtes vénales.
– Bah oui je veux de la thune, c’est mon travail et tout travail mérite salaire ! »
Je peux comprendre que certaines personnes aient du mal à admettre que les rapports humains puissent être tarifés… pourtant c’est une prestation de service comme une autre ! J’ai aussi arrêté dans le but de pouvoir voyager. Et qui dit voyage dit mobilité. Fini les séances physiques et bonjour le virtuel.
Du coup aujourd’hui je deviens Circé! J’ai décidé de créer un compte Instagram, un compte Mym (même concept qu’OnlyFans) et un site MyCirceTherapy, encore en construction pour mes nouvelles activités. Pourquoi avoir rajouté therapy ? Pour garantir anonymat et discrétion à mes clients. Si votre partenaire décide de fouiller votre historique cela éveillera moins les soupçons.
Je vais aussi proposer des séances de sexothérapie anonymes, que ce soit pour ceux qui n’osent pas parler de leurs pratiques ou de leurs préférences non-conventionnelles et pour les TDS (Travailleuses / Travailleurs du Sexe). En effet, la santé mentale dans ce milieu est un sujet crucial et pourtant peu pris en compte et difficilement accessible.
Amé : Merci beaucoup pour ton témoignage et on te suivra sur les réseaux sociaux.
Edité par Pluchon
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3 commentaires sur « Interview – Premiers pas dans le BDSM »