En mai 2020, après six semaines d’isolement sur une île cambodgiennes, je découvre Kampot, sa beauté, sa communauté. La nature me parle, la spiritualité m’enivre et ma vie est à jamais changée.
Si ce texte original est la suite de confession d’une coronée, c’est aussi un tribut à tous ceux qui étaient là et qui n’oublieront jamais ces moments et aussi à ceux qui nous ont déjà quittés.
Kampot Lazy Town Crazy Nights
À l’aube de la pandémie, en mars 2020, j’arrive au Cambodge pour me recueillir dans les temples à l’occasion de mon 27ème anniversaire. Dans l’auberge de jeunesse de Lub d, là où j’ai pris mon lit en dortoir pour ma semaine d’anniversaire, c’est la panique. Tous les backpackers sont sur skyscanner.com pour réserver des billets d’avion afin de rentrer dans leur pays. C’est la folie Covid qui commence. Je les regarde tous avec un calme déconcertant. Si je suis ici, c’est bien qu’il y a une raison, je ne vais pas forcer le destin et dépenser $2000 pour parcourir 10 000 km et rentrer en France. Et puis quand bien même, pour y faire quoi ? Personne ne m’attend là-bas, pas même mes parents. Je n’ai nulle part où aller. Ignorant cette pagaille, je continue mes aventures journalières dans les temples d’Angkor alors vidés de tous leurs touristes. Je prends ma moto vers 4h30 du matin pour me rendre à Angkor Wat et admirer le lever du soleil et prier. Je passe le reste de la journée à crapahuter seule de temple en temple. Personne, juste le bruit assourdissant de la jungle qui m’entoure. Fatiguée, je m’allonge sous un arbre et fais la sieste, perdue ici, seule au milieu de rien et pourtant au centre de tout. Je m’endors en pensant que la solitude de 6 mois de voyage solo m’a rendue plus terre à terre et plus lucide sur les événements et la réalité qui m’entourent.













Je suis là où je dois être.
De retour à l’auberge, la peur s’est emparée de quasiment tous les voyageurs. Sereine, je décide d’ignorer la pandémie et les conversations à son sujet : de toute façon, j’ai la foi donc si je dois mourir d’un virus chinois, je ne peux rien faire contre mon destin.
Ce choix nous sommes nombreux à l’avoir fait à la mi-mars 2020. D’autres l’ont fait il y a des années en décidant de rester et de vivre là où ils se sentaient bien, à l’autre bout du monde.




Une semaine plus tard, fin mars, je quitte Siem Reap pour m’installer dans un camping sur une île du sud du pays : Koh Rong. Cette expérience unique de fin du monde, je l’ai déjà racontée dans « confession d’une coronée », publiée en mars 2021 et reprise par la presse locale francophone et française. Une expérience unique et un témoignage qui a touché des milliers de personnes. En voici la suite :
Après 1 mois et demi passé sur cette île magique du sud du Cambodge, le 1er mai, mon groupe d’amis, tous des voyageurs solos rencontrés sur l’île, décide de rejoindre une ville cambodgienne prisée des backpackers et des expats : Kâmpôt. Je les suis. C’est donc une trentaine d’entre nous qui rejoint le continent en bateau puis qui voyage dans un bus datant d’une autre époque pour parcourir les 70 kilomètres qui séparent l’embarcadère de Kâmpôt. Longeant le majestueux massif du Bokor dont le sommet baigne dans de fins nuages gris et sous une pluie froide, nous arrivons finalement dans une auberge de jeunesse située au bord de la rivière qui traverse Kâmpôt : High Tide.



L’énergie du lieu est surprenante. Après six semaines, isolés sur une île, vivant sur une plage quasi déserte telle une famille, nous ne sommes pas habitués à voir autant de monde et autant d’inconnus. C’est l’effervescence. Concert de musique, danseurs, DJ et bière qui coule à flot.
Cet endroit semble appartenir au monde d’avant. Personne ne parle du virus et de tout ce qui va avec. Ici, le temps semble s’être arrêté.
Au même moment en France 30 000 personnes sont hospitalisées toutes les semaines à cause du virus. Le monde s’arrête, a peur et s’isole.
On réserve les huit lits restants du dortoir où on passera deux semaines. Les autres louent des chambres et des appartements en ville. Si nous avions perdu la notion du temps sur l’île, il en est de même ici. Tout le monde se rencontre ou se connait déjà. Les connexions se font, chacun est enveloppé par la musique, la danse et l’art. Cette communauté se caractérise par des moments de bonheur et de partage.
Toutes les personnes rencontrées ici semblent sortir tout droit d’un film. Personne ne se ressemble. Tous ont des trajectoires, des modes de vie et des histoires hors du commun.
C’est parti pour 2 semaines de fête et de célébration de la vie et de la liberté : de la terrasse en bois d’High Tide, au jardin de Kenny’s Korner (une boîte techno tenue par un Allemand) en passant par les soirées à Meraki et les after sur le toit du Playground, à admirer le lever du soleil couleur Bokor.




Au milieu de la nuit, tout le monde se connecte et se rencontre. On va de surprise en surprise en découvrant la philosophie des membres de cette communauté qui regroupe quelques centaines de personnes. De tous âges, de toutes nationalités, de toutes confessions spirituelles c’est une véritable melting pot. D’ailleurs pour dire « je suis toujours à Kampot » on dit « I’m still in the Pot ».
C’est une ville de pirates qui vivent loin de la folie des gouvernements qui surveillent les moindres faits et gestes des habitants au nom de la sécurité.
Ils ignorent les normes sociales qui veulent leur dicter gestes et pensées. Certains n’ont pas de visa, d’autres même plus de passeport et ce depuis des années.
Ces gens-là sont des résistants du monde d’avant. Ils vivent en marge et refusent de se faire dicter leur quotidien ou leurs droits par quiconque. Pour eux, le monde d’avant était déjà trop absurde, trop truqué, trop liberticide, trop intrusif. Au moment où je comprends cela, les conséquences de la pandémie ne sont pas encore connues. On imagine leur réaction un an plus tard à l’annonce des vaccins obligatoires et des pass sanitaires.
Le virus et la pandémie n’existent pas. C’est un mythe lointain qu’on évoque sur des ondes qui n’arrivent pas jusqu’ici, pas jusqu’aux oreilles de ces personnes dont le mode de vie n’existe que dans les rêves et les livres. « Alternatifs » ou juste libres après tout. Les fêtes continuent du soir au matin et même l’après-midi. Artistes, musiciens, DJs, souffleurs de feu, acrobates de cirque, tous performent pour le plus grand bonheur des spectateurs et fêtards. En ville, on trouve tout : restaurant italiens et indiens, moutarde, chocolat, vêtements de friperie. Après des mois sur l’île, ça fait du bien de retrouver un peu de confort où tout est a porté de main avec quelques dollars.
La journée, on s’évade à moto dans les nombreux sites naturels qui entourent la ville. Cascades, montagnes, jungles, bord de mer, îles, marais salants à perte de vue, grottes immenses et campagnes verdoyantes qui n’ont rien à envier au Vietnam. Il y a le choix. Tous ces lieux touristiques ayant été désertés, la nature retrouve son calme et sa sérénité. Ces lieux sont propices à la médiation et à la connexion avec les éléments. Cela ne nous empêche pas de faire comme les Cambodgiens et de débarquer avec des bières et un speaker pour faire la fête au bord d’une rivière ou au sommet d’une montagne.





Ici on parle majoritairement anglais, mais aussi français et espagnol. Me débrouillant pas mal en anglais, je fais souvent la traduction aux francophones qui n’ont pas pratiqué depuis 20 ou 30 ans et cela me permet de rencontrer beaucoup de personnes. Certains sont nouveaux dans le pays. C’est le cas des voyageurs qui se sont retrouvés bloqués ici à la suite de la fermeture des frontières en mars 2020. D’autres sont dans le pays ou la région depuis des dizaines d’années s’attelant à différents business dans un contexte de mobilité postcoloniale. Ils vivent une vie simple et tranquille, loin de l’effervescence des villes asiatiques ou de l’Occident. Ils ont des Guest-House, restaurants, sont dans la revente de motos ou capitaines de bateau pour touristes.
Mais il n’y a pas que des expatriés. Certains Khmers locaux de tous âges partagent ce quotidien de fêtes et de rencontres. Ils font partis de la communauté.
Samedi soir, on boit l’apéro à High Tide en regardant le coucher de soleil derrière le Bokor, la montagne de Kampot. Vers 23 heures, tout le monde saute sur sa moto pour aller a Kenny’s Korner ou une folle soirée techno est annoncée. Ce club en extérieur se constitue d’un grand jardin et d’une petite maison dans laquelle se trouvent les gros speakers : le bunker. Lasers, lumières blanches et peintures fluorescentes donnent des allures de soirées ou de festivals européens. On danse jusqu’au petit matin, avant de faire une pause dans un tuk tuk du jardin, pour parler de la vie, de l’avenir, de l’au-delà ou faire connaissance. Toutes les conversations sont intenses et profondes. On se confie comme si on se connaissait depuis des années. On aborde des sujets existentiels, fondamentaux, dont on ne parle jamais d’habitude. Cette impression de transcender les consciences procure un sentiment de bien-être immense.
Le soleil se lève. On prend les motos et on part en expédition dans la jungle du massif du Bokor sur des petits chemins de terre au milieu des plantations de bananes.
Un temple, un point de vue, une cascade, une famille qui vit loin de tout : on en prend plein la vue. On vit un rêve à l’autre bout du monde. Ici seule la beauté et l’abondance de la nature nous ensorcellent : le reflet de la jungle miroite sur la rivière, tout comme les nuages et les couleurs des couchers de soleil, le relief des montagnes et des roches calcaires qui s’érigent dans la plaine, les orages qui se forment puis éclatent dans un bruit assourdissant. La ville est noire pendant quelques minutes et déjà au loin, le ciel bleu s’approche et la lumière orange du soir vient illuminer les nuages de l’orage passé : violet, rose, orange, parfois rouge comme du magma. On voit la pluie au loin, tel un rideau sous un nuage. On devine l’océan. Les cascades au milieu de la jungle, le bruit cacophonique de la nature, la beauté des oiseaux exotiques, la dance des papillons par centaines, la nature nous guide, nous vivons au rythme des éléments. On ne pense à rien, le temps n’existe plus. Tout ce qui compte c’est d’être ici, maintenant, avec ces personnes qui nous ressemblent et nous apprennent tout. Telle une famille, dans ce contexte de fin du monde où nous sommes tous si loin des nôtres.
Au petit matin à High Tide, on saute dans l’orange intense du ciel projeté sur la surface de la rivière. Cet hostel a été érigé des années plus tôt par des australiens qui ont été charmés par ce lieu unique ou la nature régit tout.
Vivre avec les locaux, les Cambodgiens nous inspire et nous guide. Leur mode de vie et leur état d’esprit est fascinant et magique, ils nous apprennent tout sur la vie au quotidien.
Leur gentillesse, la paix intérieure qui habite leur âme et leur mentalité sont inouïe. Ici, l’humain que nous sommes devenus se laisse bercer par ses sens, il n’a plus le désir prétentieux de maitriser ses sentiments et son destin. Il se laisse aller, tout est simple, tout est découverte de notre intérieur vers l’extérieur. Plus d’orgueil, de jugement de soi et des autres, plus de volonté de contrôler. On comprend tout : on comprend qu’il n’y a rien à comprendre, juste à vivre et sentir.



On trouve ici ce qu’on a sans nous en rendre compte, cherché toute notre vie : le calme, la sérénité, l’acceptation, le lâcher-prise total. Le reste du monde panique, on est en pleine pandémie, ici pourtant tout est parfait.
On ne s’est jamais sentis aussi vivants, aussi heureux et aussi proches de la vérité. On trouve les réponses à des questions telles que : d’où je viens ? Où je vais ? Pourquoi suis-je sur terre ? Quel est le sens de l’existence ? Qu’est-ce-que le Bien ? Qu’est-ce-que le Mal ? Que dois-je faire ? Dois-je faire quelque chose ? Pourquoi dois-je souffrir ?
Les questions qu’on ne s’était jamais posées trouvent naturellement des réponses.
La nuit, on observe la lune pendant des heures. C’est une amie, elle nous parle, nous rassure, et illumine notre âme. Éclairant les gros nuages qui ressemblent à des barbes à papa dans la pénombre de la nuit, elle nous procure une sérénité profonde. Les soirs où elle est absente, la lueur des étoiles nous guide. Un éclair dans le ciel, l’espace d’une demi-seconde, il fait jour en pleine nuit.
Tout ce à quoi on avait choisi de croire lors de notre isolement paradisiaque sur les îles se confirme ici. On trouve des guides qui nous confirment tout ce qu’on a vu et ressenti sur l’île. Ils nous guident tels des maitres de pensée, de philosophie et de sagesse.
Tout ce qui compte c’est la manière dont on perçoit le monde, où que l’on soit : sur une plage déserte livré à soi-même ou au cœur d’une ville qui crépite d’énergie. Tout est romantique, tout est beau, tout est possible, c’est ça qu’on a choisi. Tant de sérénité intérieure nous amène à prendre conscience du potentiel qui demeurait en nous depuis tout ce temps et en chacun de ceux qui nous entourent. Tout est opportunité, la créativité s’empare de nous. On veut y croire. On réalise nos rêves les plus fous, même ceux dont on aurait jamais osé rêver.
Fin juin, déjà deux mois que nous avons trouvé « La ville libre » de Kampot comme l’appellera Linda Rosenfield dans le film qu’elle réalisera en 2021 sur la période décrite dans ce texte.
Un soir de pleine lune, la communauté turque nous invite à une « full Moon strawberry party ». C’est une soirée pour célébrer la pleine lune teintée de rose. On danse toute la nuit sur une programmation de DJ qui enflamme le dancefloor. À 5:30, le soleil se lève. On lève les yeux. Sur la droite les lueurs de l’aube vont du rose à l’orange, les nuages sont bleus, blancs, gris, rouges, mauves. Sur la gauche la pleine lune orangée descend sur le sommet de la montagne. Lever de soleil, coucher de lune, comment empêcher notre esprit de s’évanouir face à tant de beauté et de magie. Les éléments nous parlent, ils nous disent qu’on est sur la bonne voie, qu’on pense juste.



On réalise que tout est infini, infiniment petit, infiniment grand. Les savoirs de l’humanité sur la planète, les croyances et les consciences humaines le sont aussi, tout comme la bienveillance et la solidarité. Il ne sert à rien de vouloir tout comprendre, il faut seulement ressentir et vivre maintenant. Suivre son intuition, ses désirs, céder à la tentation d’y croire, comme Oscar Wild nous l’enseigne. Tout est connecté, tout est parfait et nous faisons partie de cette perfection. Nous n’avons pas choisi. Tout cela nous dépasse totalement, nous enivre et quel meilleur sentiment que de se fondre dedans ? En tout état de cause, on peut seulement l‘accepter pour vivre en paix avec notre environnement physique et spirituel. Le tout est infini et nous en faisons partie, Alleluia. Après cette lune, notre perception de ce monde a changé à jamais.



On voit et sent l’univers. Tout est intense, trop intense. Tout est limpide. Tout est révélation. Comment avons-nous pu être aveugles aussi longtemps ? Alors que la vérité, la réalité étaient là devant nos yeux. On voit le passé, le présent, le futur. J’observe mes amis, je voyage dans leur intérieur et les vois tels qu’ils ne se sont encore jamais vus. Leur lumière est aveuglante et c’est nous qu’elle illumine. Quelle chance ! La vie est comme un rêve, on ne maitrise rien, tout va de soi, tout est réel ou rien ne l’est. Dans ce niveau de conscience, les mots n’ont plus d’importance, tout ce qui compte c’est ce que l’on sent. On ne sait plus rien, car ça n’a plus d’importance. Parce qu’on accepte de tout oublier, on sait qu’on ne sait rien et on commence à vivre.
On se répète : « soi naturel, fais confiance, aie la foi, et tout ira bien, tout sera parfait ».
La générosité est le tremplin qui nous amène au premier sommet et on aperçoit les autres étapes qui nous guident vers la sagesse, notre progression est exponentielle.
On a le choix : continuer notre avancée, ou s’arrêter à ce stade, ou même renoncer à la compréhension du monde qui est nôtre et simplement l’accepter avec plénitude.
On ne fait rien et tout arrive. Le meilleur se passe autour de nous à chaque instant.
C’est notre choix de le voir ou non, et dans la ville libre, le choix est total et de ce fait il n’existe plus : on voit tout.




Tout est infini et nous aussi, car nous faisons partie du tout. Il n’y a pas de raison de regretter hier, ou d’avoir peur de demain. On ne maitrise rien, notre seule responsabilité est de discerner le Bien du Mal et de choisir son camp. Ce choix se fait à chaque instant de notre existence dans les moindres petits détails de notre quotidien. Vis-à-vis de nous-même ou dans nos interactions avec les autres. Pour s’en rappeler, l’un de nous, Nounours, se tatou « This is war » sur le torse avec un tigre enragé en flammes. Moi, Stephen et Emily nous tatouons respectivement « everything », « nothing » et « yes » à l’intérieur de la lèvre. Nos amis deviennent nos frères et sœurs spirituels. Nous partageons pensées, philosophies, visions mais en les vivant chacun à notre manière. On est libre. Il n’y a ni politique, ni religion, ni jalousie, ni compétition. Seuls l’amitié, la fraternité et la foi en ce mode de vie et en ce sentiment de nirvana, dont nous voudrions qu’il ne s’arrête jamais, comptent. La seule peur, c’est peut-être celle de perdre la flamme. Perdre la certitude que tout est parfait et que tout est possible. On se fait des tatouages pour s’en rappeler.
A part cela, il n’y a rien à faire, juste à vivre et aimer maintenant.
Le feu brûle sous les couleurs du lever de soleil. Les flammes et leur chaleur nous rappellent que notre âme habite dans notre corps, qui est lui vulnérable, sensible et mortel. De nouvelles rencontres et ce qu’elles nous apportent nous confirment la nécessite d’être social, de se connecter, de parler aux étrangers, d’échanger, d’être sincère. On parle de la pluie et du beau temps car ce sont les éléments réels qui nous entourent et nous concernent. On échange sur nos sentiments, nos expériences, l’Ego est loin, on demande conseils aux âmes placées sur notre chemin. On leur pose un millier de questions. Toutes les personnes qu’on rencontre sont des amis, des parents. Ils nous orientent, nous rassurent, confirment nos sentiments. On se livre et ils nous aident. Leur générosité est sans limite, elle nous inspire et finalement on les imite.
Edité par Pluchon
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